Mon éditeur a fait une très jolie petite bande annonce BD. Je vous montre dès qu'elle est en ligne.
Et ci-dessous, texte pour l'édition dos toilé :
"Je dois bien avouer que je n’ai pas
une affection particulière pour les histoires courtes, j’ai une tendance
naturelle à préférer les grandes histoires, les grosses paginations, permettant
de développer une intrigue, des personnages, les voir se débattre dans leurs
problèmes… Mais, au sortir d’Une nuit à Rome, force est de reconnaître que je
ne trouvais LE sujet, la certitude d’un projet qui allait me porter avec la
même foi. J’hésitais entre deux scénarios, sans qu’aucun des deux ne me dise à
l’oreille que j’allais être aussi proche de mes personnages que je l’ai été
avec Raphaël et Marie. Des semaines passaient. Je faisais ma chochotte. Pas
très inspiré. Il faut dire qu’attaquer un long récit sur deux tomes d’une
centaine de pages chacun, c’est partir sur 3 ou 4 ans de sa vie. Mieux vaut que
ça ressemble à une histoire d’amour.
Et puis j’ai retrouvé une histoire de
quelques pages que j’avais crobardé, la toute première histoire de ce livre. Je
l’avais écrite dans un carnet à la plage un ou deux ans avant, et c’est elle
qui a été le déclic, m’a donné l’idée de faire un livre d’histoires courtes
J’ai réalisé que deux histoires courtes, dans ma jeunesse, m’avaient
profondément marquées : Karabouilla, une histoire magnifique du docteur
Poche de Marc Wasterlain… Tous ceux qui l’ont lue n’ont pu l’oublier… Et une
histoire courte de « Il s’appelait Jérôme », de Christian Godard, sur
l’amitié de Martin Milan et d’un chien. Ces histoires étaient magnifiques.
S’étaler sur 200 pages n’était pas forcément capitale, finalement. J’ai écrit
rapidement les grandes lignes du projet, ce que je voyais, un album sur des
moments de vie, simplement, des petites choses qui nous touchent… Et j’ai
adressé ces quelques pages de présentation, accompagnées des brouillons de la
première histoire découpée, à Hervé mon directeur de collection et à Olivier,
mon éditeur. J’ai envoyé le mail un soir vers 17 H, et le soir avant de me
coucher, jetant un dernier coup d’œil à mes mails, je découvre à 22 H 30 une
réponse de chacun d’eux, emballés et
chauds pour démarrer.
J’ai vécu cet album comme une
parenthèse. Et presque un prolongement d’Une nuit à Rome… Car deux ans après
avoir achevé cette histoire Italienne, je dessine toujours Marie. Toutes les
semaines. Jamais un personnage ne m’a autant suivi, et c’est tout naturellement
qu’il m’a paru irrésistible de la retrouver sur une histoire, et de retrouver
Raphaël. C’était à la fois me faire plaisir, et offrir aux lecteurs un peu plus
de leur histoire commune… Au final, c’est un exercice périlleux, les histoires
courtes. Si peu de temps pour découvrir des personnages, rentrer dans une
histoire, que déjà une nouvelle arrive… Juste quelques pages pour faire vivre
des personnages !"
si ce n'est pas déjà parti à l'impression:
RépondreSupprimerS’étaler sur 200 pages n’était pas forcément capital,
sans le E à capital :)
J'aime bien ton texte Thierry...
RépondreSupprimerSi tu peux encore faire une correction, tu dois écrire "histoire italienne". Considérée comme adjectif donc pas de majuscule, si je ne me trompe pas... La bise.
Mikey
Les histoires d'Amour finissent mal....en général
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