En ce moment dans les salles : BELLE ENFANT

 l'Italie vient à vous :)

Mon premier film BELLE ENFANT, au cinéma le 24 juillet !

 AMIS LECTEURS, JE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS EN SALLES DE CINÉMA.

 

Je fais une parenthèse dans la BD, et je viens vous donner des nouvelles de mon film BELLE ENFANT, avec Baptiste Lecaplain, Marine Bohin, Marisa Berenson, Caroline Bourg, Cybèle Villemagne, Albert Delpy, Michael Cohen, Haydee Borelli… 

Nous avons fait entre 25 et 30 avant-premières depuis jancier, à ce jour 3300 personnes ont vu Belle Enfant. Expérience passionnante que ces avant-premières : gros trac sur les premières, et très vite on a pu découvrir combien les gens aiment le film. Le trac s’est envolé, et depuis le plaisir est là, constant. 

 

Bien-sûr, il y a eu des projections trop vides (20 personnes ici, 35 là…), et des projections blindées comme à Paris (150 personnes), ou à Agde (450) ou à Montpellier, Nîmes, Salon-de-Provence, Rochefort… 

Dans les deux cas, les spectateurs expriment le même plaisir, une vraie belle émotion partagée. Et ce sentiment est incroyablement réconfortant après 5 ans de travail sur le film. 

 

Le film sort en salle le 24 juillet. 

Le producteur distribue le film, et c’est une chance. 

On fait le pari d’une sortie pendant les JO, moins de films sortent, il faut être fou pour sortir un film à ce moment-là. On a donc répondu présent, puisque ce film est un pari fou depuis le début. Si il y a moins de films, il y aura un peu plus de salles pour nous ? Tel est le pari.

 

Les films qui cartonnent ont accès à tous les réseaux salles, ils bénéficient d’une grosse campagne promo, ils ont 900 salles en sortie nationale… Nos pronostics sont plus modestes, Belle enfant est un petit film indé. Tourné sans production pendant deux ans, puis aidé par Octopolis et Mia Film, avec une post prod où il a fallu faire appel aux lecteurs d’une nuit à Rome en vendant des illustrations… Sans vous, pas de film. Je vous dois vraiment une fière chandelle.

 

À mes yeux et depuis le début, le premier succès c’était de terminer le film. Le film est terminé, cette étape-là est acquise. 

 

Le second succès, c’était l’espoir que Belle Enfant plaise aux spectateurs. Comme tout film il aura ses détracteurs, mais aujourd’hui l’accueil est meilleur que je pouvais l’espérer. Et ça c’est dingue. Certains spectateurs sont venus trois fois voir le film lors des avant-premières (j’ai les noms, ah ah). On a vu des spectateurs les larmes aux yeux qui venaient nous parler, on a reçu tellement de beaux témoignages, tellement de messages qu’on est portés…

 

Le troisième succès, ce serait un score honorable au box-office. Qu’est-ce qu’un score honorable ? En vrai c’est très variable, et toutes les attentes ne sont pas les mêmes selon les films.

 

En causant avec de petits distributeurs, dont deux se disaient intéressés pour distribuer le film, ils nous annonçaient 5000 entrées. Un copain producteur il y a huit jours me prédit entre 3 et 4000 entrées sur le film.

La configuration du film, son budget… réalistement, c’est le sort de ce type de film indé, un peu hors marché. Notre place dans l’industrie du cinéma nous prédit entre 5 et 10 000 spectateurs maxi. 

 

Alors depuis deux mois, j’ai mis de côté la BD et je me suis improvisé distributeur, prêtant main forte à notre distributeur. J’ai demandé à deux personnes de me donner un coup de main, et nous sommes 6 au total à chercher des salles pour accompagner Belle Enfant. À découvrir les règles de ce métier, comment il marche. Les erreurs à faire, les erreurs à éviter, les réseaux de salles, les sorties en SN (sortie nationale) ou en décalé… J’appelle des cinémas, qui s’étonnent parfois, et sont ravis parfois, de causer directement au réalisateur. Ce film n’a jamais été construit sur les règles normales, alors jusqu’au bout on improvise nos règles. 

Et nous trouvons des salles qui vont accompagner le film. Et des exploitants de salles qui le découvrent, l’aiment, et nous renvoient à des salles partenaires… et progressivement, notre petit parc prévu de 60 à 80 salles commence à s’agrandir… Combien auront nous exactement de salles au jour de la sortie de Belle Enfant je ne sais pas encore, mais j’ai bon espoir qu’on double nos objectifs, à force de travail et d’acharnement. 

 

Si on se frotte au jeu des hypothèses :

 

10 000 spectateurs : ce serait la fourchette haute et réaliste. Belle Enfant doit faire plus de spectateurs. En dessous, ce sera mauvais.

 

20 000 spectateurs : ce serait beaucoup mieux, et difficile à atteindre, en vrai. Et ne nous mentons pas, ça resterait très modeste, et un peu déceptif. Disons qu’à notre niveau, ce serait une victoire raisonnable… 

Qui a vraiment envie d’une victoire raisonnable ? 

 

50 000 spectateurs : là, ce serait une vraie victoire. Ce serait naturellement dérisoire pour un gros film… mais ce serait très épatant pour nous.

 

100 000 spectateurs : ce serait un vrai gros succès, un score inespéré. Et inatteignable. Bien évidemment, secrètement, toujours avoir un score inatteignable en ligne de mire…

 

Un programmateur de salles m’a dit cette semaine qu’on peut espérer un bon bouche-à-oreille, mais pour qu’il existe, il faut des bouches et des oreilles… 

 

Notre chance, c’est que le film emballe les spectateurs. 

Notre seconde chance, c’est qu’une agence de pub, Belinda, nous rejoint pour faire du contenu média.

La quatrième, c’est Bamboo, mon éditeur, qui a mis son attachée de presse et quelques membres de l’équipe sur le film. C’est ainsi que Sophie, notre attachée de presse, nous a permis d’avoir quelques télés. 

Ici un extrait de Baptiste Lecaplain à C à vous le 4 juillet :

https://www.france.tv/france-5/c-a-vous-la-suite/saison-15/6276410-la-part-sensible-de-baptiste-lecaplain-c-a-vous-04-07-2024.html

 

Et notre quatrième chance, c’est vous, depuis le début. 

 

L’autre jour, j’appelle une salle pour proposer Belle Enfant, et le gérant me dit qu’il a entendu parler du film. Quelqu’un était venu lui demander s’ils le projetteraient. C’est drôle. Du coup il voulait le voir, et était intéressé.

 

Continuez de FAIRE DU BRUIT. Encore, et encore. Parlez-en, allez voir les cinémas, réclamez Belle Enfant. Parlez-en autour de vous. Venez le voir dès sa sortie. Amenez du monde si le cœur vous en dit. Ne trainez pas, les films comme le notre ont une durée limitée à l’affiche, et les premiers jours sont importants.

 

Faire le film a été un combat passionnant. 

Les jours qui s’annoncent sont une étape importante. 

Mais pas la dernière : après, il y aura la sortie en Belgique le 14 août, puis les TV, une plateforme j’espère, et merci aux Gardiens du Cinéma qui vont sortir DVD et Blu-Ray… L’histoire continue… Mais la découverte du film en salle reste son meilleur écrin, naturellement. 

 

Eh vous, vous irez voir Belle Enfant dans quel cinéma ?

 

Encore merci de m’avoir suivi dans cette aventure folle : un vrai film de cinéma, celui dont je rêve depuis que je suis en âge de rêver. Merci pour ça. 

Merci d’être là. 

 

Jim

 

 https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=321509.html

Woman in Red

 Bonjour, 

aujourd'hui je vous dévoile une aquarelle épurée, format 50 X 36 cm. qui est proposée à un prix très serré, puisqu'au prix de 650 euros. 

Contact : jimtehy@wanadoo.fr

Festival de Viviers

 Bonjour, ce week-end je serai au festival de Viviers le vendredi soir pour une projection de Belle Enfant à 18 H, et le samedi en dédicaces. Au plaisir de vous y voir, amis lecteurs !

Marie et Zoé / Sensuelles

 Je propose à la vente cette illustration rare (format 50 X 65 cm) mettant en avant mes deux héroïnes, Marie de Une nuit à Rome, accompagnée de Zoé de Zoé Carrington... 

L'intégralité de la vente ira à la préparation de la sortie de mon film (Auto-collants, affiches, bande annonce finalisée en studio). 

Si intéressé par cette illustration (ou d'autres), info et contact : jimtehy@wanadoo.fr

Bonne journée !

Jim

LE 17 mai, festival BD La Roche-S-Yon

J'y serai tout le week end, le dimanche jusqu'à midi... En espérant vous y voir :)

Belle enfant - sortie le 24 juillet

 Parmi mes films fondateurs, il y a eu le fameux "un monde sans pitié" de Rochant.

Je me souviens de cette fameuse réplique du personnage principal, loser magnifique, face à un flic qui l’arrêtait :

Hippo : Mais merde, c'est pas nous les bandits. Nous, on est des nuls, putain. Laissez-nous tranquille 5 minutes. On en chie assez comme ça, putain, merde !

J’a toujours rêvé de faire des films. Ça date de cette époque, de 37,2 le matin, de 9 semaines 1/2… Cette réplique me parle particulièrement, car je suis né dans une petite ville, et quand on est né dans une petite ville, on a le sentiment d’être à côté, et que ce sera toujours comme ça. "Nous, on est des nuls, putain..."

En vrai, ce n’est pas tant le sentiment d’être un imposteur, c’est le sentiment qu’on sera toujours un peu pris pour un imposteur.

Et à la force du travail, j’ai fini par le faire, mon film. Avec une belle équipe, de bons acteurs, entre passionnés, et ça a pris 5 ans, et BELLE ENFANT existe. Alors je l’ai fait en écoutant personne, ou si peu, parce que pendant les dix années précédentes, j’ai écouté tout le monde et que ça n’avait pas marché.

Maintenant, dans moins de trois mois, BELLE ENFANT sort. Le 24 juillet ! Le paradoxe, c’est qu’on a de putains de bons retours lors des avant-premières, mais qu’on reste à la marge, un petit film, petite sortie, sans trop de promo. Verra-t-on suffisamment le film ? Sera-t-il dans une salle près de chez vous ?

J’ai envie de dire, aujourd’hui une de nos chances, c’est vous.

Parlez du film, faites-le connaitre.

Soyons joueurs. Parlez du film à votre ciné. Trouvez une salle, et revenez vers moi. Faites du bruit, réclamez BELLE ENFANT.

Cinq ans à faire un film, et une sortie qui arrive très vite.

C’est la vie des films. C’est la vie de tous les films.

Une sortie de film, on le sait tous… c’est un monde sans pitié.

BELLE ENFANT, on sait pourquoi on l’a fait. On sait que l’argent a été dans le film, et seulement dans le film. Et on est super heureux à l’idée que des spectateurs puissent le découvrir, le 24 juillet.

Je vous embrasse, vive l’Italie ! Vive les futurs spectateurs !

Jim

((Et bien entendu, je ne compare en rien les deux films, je cite le premier seulement en exemple marquant et fondateur)