Parmi mes films fondateurs, il y a eu le fameux "un monde sans pitié" de Rochant.
Je me souviens de cette fameuse réplique du personnage principal, loser magnifique, face à un flic qui l’arrêtait :
Hippo : Mais merde, c'est pas nous les bandits. Nous, on est des nuls, putain. Laissez-nous tranquille 5 minutes. On en chie assez comme ça, putain, merde !
J’a toujours rêvé de faire des films. Ça date de cette époque, de 37,2 le matin, de 9 semaines 1/2… Cette réplique me parle particulièrement, car je suis né dans une petite ville, et quand on est né dans une petite ville, on a le sentiment d’être à côté, et que ce sera toujours comme ça. "Nous, on est des nuls, putain..."
En vrai, ce n’est pas tant le sentiment d’être un imposteur, c’est le sentiment qu’on sera toujours un peu pris pour un imposteur.
Et à la force du travail, j’ai fini par le faire, mon film. Avec une belle équipe, de bons acteurs, entre passionnés, et ça a pris 5 ans, et BELLE ENFANT existe. Alors je l’ai fait en écoutant personne, ou si peu, parce que pendant les dix années précédentes, j’ai écouté tout le monde et que ça n’avait pas marché.
Maintenant, dans moins de trois mois, BELLE ENFANT sort. Le 24 juillet ! Le paradoxe, c’est qu’on a de putains de bons retours lors des avant-premières, mais qu’on reste à la marge, un petit film, petite sortie, sans trop de promo. Verra-t-on suffisamment le film ? Sera-t-il dans une salle près de chez vous ?
J’ai envie de dire, aujourd’hui une de nos chances, c’est vous.
Parlez du film, faites-le connaitre.
Soyons joueurs. Parlez du film à votre ciné. Trouvez une salle, et revenez vers moi. Faites du bruit, réclamez BELLE ENFANT.
Cinq ans à faire un film, et une sortie qui arrive très vite.
C’est la vie des films. C’est la vie de tous les films.
Une sortie de film, on le sait tous… c’est un monde sans pitié.
BELLE ENFANT, on sait pourquoi on l’a fait. On sait que l’argent a été dans le film, et seulement dans le film. Et on est super heureux à l’idée que des spectateurs puissent le découvrir, le 24 juillet.
Je vous embrasse, vive l’Italie ! Vive les futurs spectateurs !
Jim
((Et bien entendu, je ne compare en rien les deux films, je cite le premier seulement en exemple marquant et fondateur)
