mardi 25 août 2015

Voici venu le temps...

... non pas des cathédrales, mais des finitions.
Mon éditeur a fait une très jolie petite bande annonce BD. Je vous montre dès qu'elle est en ligne.

Et ci-dessous, texte pour l'édition dos toilé :

"Je dois bien avouer que je n’ai pas une affection particulière pour les histoires courtes, j’ai une tendance naturelle à préférer les grandes histoires, les grosses paginations, permettant de développer une intrigue, des personnages, les voir se débattre dans leurs problèmes… Mais, au sortir d’Une nuit à Rome, force est de reconnaître que je ne trouvais LE sujet, la certitude d’un projet qui allait me porter avec la même foi. J’hésitais entre deux scénarios, sans qu’aucun des deux ne me dise à l’oreille que j’allais être aussi proche de mes personnages que je l’ai été avec Raphaël et Marie. Des semaines passaient. Je faisais ma chochotte. Pas très inspiré. Il faut dire qu’attaquer un long récit sur deux tomes d’une centaine de pages chacun, c’est partir sur 3 ou 4 ans de sa vie. Mieux vaut que ça ressemble à une histoire d’amour.
Et puis j’ai retrouvé une histoire de quelques pages que j’avais crobardé, la toute première histoire de ce livre. Je l’avais écrite dans un carnet à la plage un ou deux ans avant, et c’est elle qui a été le déclic, m’a donné l’idée de faire un livre d’histoires courtes J’ai réalisé que deux histoires courtes, dans ma jeunesse, m’avaient profondément marquées : Karabouilla, une histoire magnifique du docteur Poche de Marc Wasterlain… Tous ceux qui l’ont lue n’ont pu l’oublier… Et une histoire courte de « Il s’appelait Jérôme », de Christian Godard, sur l’amitié de Martin Milan et d’un chien. Ces histoires étaient magnifiques. S’étaler sur 200 pages n’était pas forcément capitale, finalement. J’ai écrit rapidement les grandes lignes du projet, ce que je voyais, un album sur des moments de vie, simplement, des petites choses qui nous touchent… Et j’ai adressé ces quelques pages de présentation, accompagnées des brouillons de la première histoire découpée, à Hervé mon directeur de collection et à Olivier, mon éditeur. J’ai envoyé le mail un soir vers 17 H, et le soir avant de me coucher, jetant un dernier coup d’œil à mes mails, je découvre à 22 H 30 une réponse de chacun d’eux, emballés  et chauds pour démarrer. 


J’ai vécu cet album comme une parenthèse. Et presque un prolongement d’Une nuit à Rome… Car deux ans après avoir achevé cette histoire Italienne, je dessine toujours Marie. Toutes les semaines. Jamais un personnage ne m’a autant suivi, et c’est tout naturellement qu’il m’a paru irrésistible de la retrouver sur une histoire, et de retrouver Raphaël. C’était à la fois me faire plaisir, et offrir aux lecteurs un peu plus de leur histoire commune… Au final, c’est un exercice périlleux, les histoires courtes. Si peu de temps pour découvrir des personnages, rentrer dans une histoire, que déjà une nouvelle arrive… Juste quelques pages pour faire vivre des personnages !"

3 commentaires:

  1. si ce n'est pas déjà parti à l'impression:

    S’étaler sur 200 pages n’était pas forcément capital,

    sans le E à capital :)

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  2. J'aime bien ton texte Thierry...

    Si tu peux encore faire une correction, tu dois écrire "histoire italienne". Considérée comme adjectif donc pas de majuscule, si je ne me trompe pas... La bise.

    Mikey

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  3. Les histoires d'Amour finissent mal....en général

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