Un mois, telle est ma croix.

Période un peu fastidieuse... Et en même temps je ne déteste pas.
Les doutes ne sont plus là, plus vraiment. Là ce n'est plus le moment, maintenant il faut finir. C'est donc les retouches, j'essaie de retoucher au minimum 5 pages par jours. A raison de 102 pages, ca va prendre un peu de temps. Mais c'est agréable aussi, cette idée que ça y est, je ne reviendrais pas sur les pages.
Comment je procède ? J'ai adressé à plusieurs personnes, éditeur, amis, personnes que je connais moins mais qui sont attentifs à mon travail, les pages de l'album. Je leur demande de me donner les impressions globales, et les choses qu'ils n'aiment pas. Je reporte les notes sur une sortie papier, sur laquelle j'ai aussi annoté toutes mes gênes persos, et j'essaie d'arranger tout ça.
Mais surtout, ce qui m'ôte un sacré doute - je ne devrais peut être pas le formuler, mais en même temps on est entre nous - c'est que je suis diablement rassuré sur le résultat d'ensemble ; de tous les retours, aucun n'exprime de déception par rapport au tome 1, je suis face à une apparente satisfaction réelle. Je ne l'écris pas pour faire le malin, juste parce que maintenant, à l'heure des retouches, je peux m'appuyer sur cette impression, fort appréciable, que ce tome 2 répondra à l'attente de ceux qui ont appréciés le tome 1. Et ça, après un an et demi de doutes et de bossage intensif, c'est quand même une vraie et sacrée épine ôtée de mon pied.
C'est donc de ce pied léger que je m'avance, progressivement, vers le bouclage de l'album.
Et en parallèle, je cogite. J'écris. Et je crois que depuis une semaine je sais ce que je vais attaquer sitôt le cycle Nuit à Rome achevé.

Et j'ai l'impression qu'on y recroisera encore un peu d'Italie...